Déambulation, souvenirs, rencontre. [Terminé]

Voilà déjà plusieurs années que la jeune Aiko Sanada marchait. Oui, dans les rues, à la recherche d'un abri, chaque jour différent. Elle avait déjà tenté plusieurs écoles de musique ou même de simples lycées mais sa demande d'inscription était à chaque fois rejetée. La cause ? Son oeil aveugle, ses vêtements sales, ses cheveux emmêlés, sa personne quoi. Aiko était victime de discrimination mais jamais elle ne s'était rendue dans un poste de police. Elle ne voulait pas se faire remarquer. Voilà à quoi avait été réduite la vie de cette ado. Ca avait toujours été comme ça, jamais une once de sympathie, quelqu'un qui voudrait l'aider, de l'amour. Tout ça, Aiko en rêvait mais jamais ne l'avait possédé. Et puis, voilà que ce jour de pluie, Aiko qui marchait sans relâche depuis un bon bout de temps à la recherche d'un endroit où s'abriter, un endroit pour manger, dormir, un endroit rassurant, voilà qu'elle arrive devant un portail. "Sendai Kookoo" est écrit sur une pancarte.

*Une école ?* Se demande l'ado avec une once d'espoir.

Elle décide d'y rentrer. "Qui ne tente rien n'a rien". Mais Aiko se rend vite compte qu'elle n'a pas de dossier d'inscription, rien qui pourrait lui permettre de loger dans cette école. Mais elle rentre comme même et tout se déroule très vite, elle rencontre des gens et sans comprendre comment, est acceptée dans l'établissement. Un miracle, c'est certain. Une chambre lui est attribuée, son emploi du temps donné. La Gothique n'en revient pas mais décide de ne pas se poser de questions et préfère visiter l'école. C'est grand, Aiko n'avait jamais vu un endroit pareil, du moins, depuis qu'elle vie dans la rue. Vivait dans la rue, en fait. Puis elle décide d'aller se perdre dans les couloirs. Bien sûr ce fut très facile mais par instinct, survenu d'on ne sait où, la voilà qui arrive dans le hall. Un immense hall. Un endroit de frayeur pour Aiko dont les pires souvenirs ressurgissent. Elle veut sortir, ne plus voir un endroit pareil mais elle se cognent aux casiers, puis reculant encore, à la porte. Elle semble prisonnière de cet endroit maudit. La fille voudrait crier mais aucun son ne sort de sa bouche, le hall semble se refermer autour d'elle. Tout ça n'est bien entendu, que l'imagination d'Aiko. Elle est sur le point de s'évanouir quand elle entend crier de loin :

_Eh ! Vous ! Vous allez bien ?

Se ressaisissant avec peine, l'ado s'asseoit à terre, et ferme les yeux. Pourvu que la personne parte et la laisse seule. Aiko est agoraphobe, ne l'oublions pas. La personne qui arrive ne fera qu'empirer les choses.

Yanhsee vit une jeune fille au loin qui commençait a s'évanouir. Il lachat ses affaires et courut dans sa direction."

"Eh ! Vous ! Vous allez bien ?" Dit il en s'approchant.

Il voyait qu'elle n'allait pas bien du tout, et se mit a genoux a ses coté, et posa 2 doigts sur son cou. Il voulait en fait prendre son pouls, et remarqua que ce dernier s'accelera. Il comprit donc assez vite qu'elle était en train de faire une crise. Il releva la tête et cria.

"DE L'AIDE VITE!!!!!"

Il prit Aiko dans ses bras et la mis en position de premiers secour. Il retira son kimono et le posa sur elle pour qu'elle n'ait pas froid. Il lui prit sa main et la serra.

"S'il te plait repond moi, comment tu t'appel, et comment vas tu? Si tu m'entend, sers ma main."

Il attendait une réponse, il ne fallait surtout pas qu'elle s'évanouisse ou qu'elle se mette a dormir sinon elle pourrait risquer sa vie.

Dès que Aiko sentit quelqu'un la toucher, elle voulut s'éloigner. Malheureusement elle était bien trop faible pour bouger. Sa crise de mauvais souvenirs l'avait une fois de plus terrassée et ça, ça devenait de plus de plus fréquent en ce moment. La personne auprès d'elle s'inquiétait, Aiko le ressentait mais sa phobie reprenait vite le dessus. Imaginez-vous une guêpe sur votre épaule et qui vous ne lâche pas, c'est exactement ce que ressens Aiko quand quelqu'un la touche. Difficilement elle répondit :

_Je...vais bien, mais ne...me...touchez PAS !

Elle avait presque hurlé ses derniers mots. Brusquement, la jeune fille se releva et s'éloigna de quelques pas de la personne qui lui avait parlé.
Elle vit que c'était un garçon, torse nu, son haut par terre. Elle demanda en gardant difficilement son calme :

_Qui vous êtes ? Vous n'avez pas le droit de me touchez ! Qu'est ce que vous avez fait à mon bandeau, vous avez pas le droit d'y toucher !!

Puis lasse de rester debout et de s'énerver, Aiko se rassit à terre, se tenant la tête. Si ce gars-là lui avait réellement enlevé le bandeau, elle l'aurait sentit. Mais à qui faire confiance de nos jours ? Après avoir été traitée de "soumise" durant toute son enfance, d'avoir vécue dans la rue la major partie de son adolescence. Puis dirigeant son oeil vers le garçon elle dit :

_Vous n'avez pas le droit de m'approcher. Personne n'approche une "soumise", une "borgne".

Puis elle se tut et referma les yeux.

Yanhsee fut surpris par la réaction d'Aiko quand cette derniere se leva brusquement. Tout ce qu'elle lui disait lui semblait étrange. Pourquoi aurait il voulu lui enlever son bandeau? Si elle le porte, il doit bien avoir une raison, comme lui pour son sabre. En tout cas, elle n'était plus en danger c'est déjà sa. Il continua de l'écouter.

Qui vous êtes ? Vous n'avez pas le droit de me touchez ! Qu'est ce que vous avez fait à mon bandeau, vous avez pas le droit d'y toucher !!

Yanhsee se mit a sourire en fermant les yeux.

"Je m'appel Himura, Yanhsee Himura (prononcer yanne-cer). Je t'ai vu t'évanouir au loin et j'ai eu peur que tu te fasse mal tout simplement. Loin de moi l'idée de te faire du mal."

Yanhsee se leva, lui tourna le dos et remit son kimono.

Vous n'avez pas le droit de m'approcher. Personne n'approche une "soumise", une "borgne".

Yanhsee fut choqué par ce qu'il venait d'entendre. Il se retourna et dit:

"Tu n'est pas une "soumise" bien au contraire, quand je vois la réaction que tu as eu. Je suis sur que si je ne me serais pas écarter, tu m'aurais frapper. Et puis si tu est borgne c'est qu'il t'est arriver quelque chose dans ta vie que tu ne veut pas forcement dévoiler. Et, je ne vais pas éssayer de le savoir si tu ne veut pas me le dire."

Yanhsee s'approcha d'Aiko et lui tendit la main.

"Reprenons sur de bonnes bases." Dit il en souriant.

"Bonjour, je m'appel Yanhsee Himura et je suis nouveau dans ce lycée. Et toi, comment tu t'appel?"

Pourquoi n'était-il pas effrayé par Aiko ? Pourquoi voulait-il continuer à lui parler ? La jeune fille n'en savait rien. Quand il se présenta et lui tendit la main, Aiko recula. Ce n'était pas une sauvage mais serrer la main de quelqu'un était un effort insurmontable pour l'agoraphobe.

_Je...Aiko Sanada....

Elle avait peut-être répondu mais ce n'est pas pour autant qu'elle lui serra la main. Quand elle repassa en mémoire ce qu'il venait de dire, elle remarqua qu'il avait dit : "j'ai eu peur que tu te fasse mal tout simplement."
Depuis quand on ne lui avait pas dit ça ? Même ses parents ne lui avaient jamais dit ce genre de phrases. Alors pourquoi un simple inconnu aurait peur si elle se faisait mal ?

_J'ai tellement eu mal ces dernières années que tomber ne m'apporteras aucune douleur.

Mais le garçon ne pouvait pas comprendre. De toute façon Aiko ne voulait d'aucune pitié. En détaillant le dénommé Yanhsee, Aiko remarqua qu'il portait un sabre.

*C'est dangereux ce genre de machin !* Pensa t-elle.

Mais lui demander ce qu'il faisait avec, lui était impossible. Sa phobie était bien trop élevée. Seulement l'adolescent qui se tenait devant la gothique ne le savait pas et rien qu'en voyant sa tête, Aiko était sûre qu'il se mettrait à parler.

"Enchanter Aiko-san."

Aiko avait perdue ce ton dur et froid qu'elle avait juste avant. Yanhsee en fut d'ailleur surpris."

J'ai tellement eu mal ces dernières années que tomber ne m'apporteras aucune douleur.

Yanhsee regarda Aiko et vit de la tristesse dans son oeil, apparemment, la vie ne l'as pas gatées. Mais de la a dire une chose pareil, c'est que certains ont vraiment du lui faire du mal. Une vie sans souffrance est une vie sans leçon et sans experience. Mais la, Aiko en avait eu assez pour le restant de ses jours. Certes Yanhsee pouvait compatir, mais il ne pouvait en aucun cas comprendre réellement ce qu'elle ressentait a cet instand précis. Puis, tout a coup le visage d'Aiko se pencha sur le sabre du jeune homme. Ce dernier vit cela et dit:

"Ha, je vois que tu est perturber par mon sabre. C'est juste un héritage de famille car je suis Kendoka, comme tu as put le remarquer."

Réponse assez logique en soit, on ne voit pas tout les jour quelqu'un habillé en samouraï avec un sabre a la ceinture. Sauf peut être pour un cosplay et encore.

"Mais, ce sabre ne peut pas tuer."

Yanhsee le sortit de son fourreau, baissa la lame vers le sol, par sécurité, et montra Aïko, la façon dont l'arme fut fabriqué.

"Tu vois, la lame est inversée, donc, impossible de trancher quoi que ce soit. Donc ne tinquiete pas, il ne me sert qu'a me défendre si jamais on m'attaque. Et encore generalement, je prefere ne pas l'utiliser."

Ceci dit, il faut avouer, sortir une arme face a une personne qui est agoraphobe n'est pas forcement la meilleure chose a faire. Mais est il besoin de rappeler que Yanhsee est quelqu'un de simplet, pour qui le monde est tres simple?

Quand le garçon sortit le sabre du fourreau, Aiko recula de quelques pas. Elle ne voulait pas parler mais ce sabre l'intriguait surtout sur le fait que Yanhsee se fasse attaquer dans la rue. Qui voudrait s'en prendre à lui ? Certes, il est petit et menu mais....Mais personne n'avait hésiter à la taper,elle, Aiko avec son mètre 56. Elle regarda son interlocuteur de son seul oeil et murmura :

_La seule défense sûre c'est...de fuir et quand tu ne peux pas...tu attends.

C'est ce que avait toujours fait Aiko. La seule fois où elle avait essayer de rattraper son bandeau au collège, on l'avait plaqué au sol. La jeune fille baissa la tête. Trop de souvenirs remontaient à la surface. Dès qu'elle se retrouvait dans une école, des crises se produisaient.

_Pourquoi les gens se sentent-ils obligés de me faire mal ? Murmura t-elle.

Une larme roula sur sa joue. Une seule et unique larme. Pas de pitié pour les "soumises", pour les "borgnes". Elle ne voulait pas que ce garçon la prenne en pitié. De toute façon personne n'avait ressentit de la compassion pour Aiko, jamais. Même pas ses parents. Alors un gars comme Yanhsee ?

Yanhsee regarda Aiko qui semblait completement désemparer.

La seule défense sûre c'est...de fuir et quand tu ne peux pas...tu attends.

"Tout dépend des gens, on m'as appris a me battre pour protéger autrui et surtout ceux qui ne pouvaient pas se défendre. Se battre, c'est quelque chose que l'on devra faire toute notre vie, et sa, on y peut rien."

Lorsque Yanhsee voyait que la jeune fille baissait de nouveau la tête, il se rendit enfin compte que parler de tout cela lui faisait beaucoup de peines ( je l'avais dit, il est très simplet^^). Yanhsee se mit a sourire, par pour ce moqué, mais, pour remonter le moral. Car comme on le dit, un sourire ne vaut rien, mais aide beaucoup les gens en détresse.

"Bon, je ne sais pas ce qu'il t'est arriver avant que tu viennes ici, mais une chose est sure, ne vie pas avec ton passé, mais avec l'instand présent."

Yanhsee rangea son sabre et la regarda de nouveau.

"Si tu veux, je t'apprendrais a te défendre. Bref, j'aurais une minuscule question, sais tu ou il faut que j'aille pour me renseigner au niveau de ma chambre? Car, j'avoue être completement perdu."

Aiko releva la tête et dit :

_Les chambres ? Euh...Je ne sais pas...Désolée..

Puis elle sentit quelque chose au fond d'elle, se secouer. Une étrange chaleur s'empara de son corps, se diffusa partout puis tout à coup, elle se sentit changer. Plus du tout timide, Aiko se sentait bien mais bizarrement, n'était pas consciente de ce qui se passait. C'est avec une assurance qu'elle n'aurait jamais eu auparavant qu'elle dit :

_Les chambres, c'est au premier. Celles des profs au second. Pas besoin d'être un génie pour savoir ça. Si tu veux, j'peux t'accompagner, je dois y aller moi aussi. A deux, on se perd moins non ?

Puis toujours inconsciente de son état, Aiko pris ses affaires, du moins ce qu'elle avait, c'est à dire : sa guitare et...un manteau, un petit sac. Elle avança vers les escaliers et dit :

_Allez, viens, j'vais pas te manger !

Elle lui souria et se dirigea vers le premier. Tout à coup, toute la chaleur disparue de son corps et c'est une Aiko déboussolée qui revenait d'un état d'inconscience.

*Qu'est ce qui s'est passé ?*

Mais vu qu'elle était dans les escaliers, la jeune fille continua à monter, la tête remplie de questions. Puis peu à peu, elle oublia cette histoire se répétant qu'elle avait rêvé.

*Ca peut arriver à tout le monde de perdre la boule de temps en temps.*

Yanhsee vit Aiko partir en direction des escaliers avant de monter les marches. Bizarrement, elle semblait mieux se porter qu'avant! Un grand mystère de l'être humain surement. Puis, Yanhsee quitta son petit nuage avant de réaliser qu'elle était en train de le semer.

"Oyo? Attend moi!"

Yanhsee prit ses affaires et coura dans sa direction.

*Tiens, elle porte une guitare elle sait en jouer elle aussi!*

Il remarqua ce petit détail qu'il avait le don d'apprécier. Quelqu'un qui joue de la musique est quelqu'un qui veut exprimer quelque chose au de la de la simple conversation. Mais, notre tres cher kendoka est tres maladroit, et, il loupa une marche dans l'escalier.

"OYO!"

Il tomba a la renverse, ses valises dégringolant le long de l'escalier. L'une d'entre elle s'ouvrit et l'on put voir une dizaine de kimono, de couleur rouge ou noir en sortir, tout comme un boken et un shinai ( sabre en bois et en bambou). Yanhsee étaler par terre et sur le dos, dans une posture peut avantageuse ( si vous avez deja vu Kenshin quand Kaoru le frappe, ben la c'est pareil). Il reprit connaissance et leva la tête.

"Sa va, je n'ai rien."

Il faut dire que la plupart des gens présent dans le hall se sont retourné apres cet incident.

[Oui, j'ai les mangas "Kenshin Le Vagabond", je vois tout à fait la position ^^]

Aiko fut stoppée en plein élan. Quelqu'un était tombé, elle avait entendue un bruit de chute. Elle redescendit les escaliers et vit Yanhsee étalé au sol, sa valise complétement ouverte avec des affaires éparpillées partout.

*Hein ? Il est tombé ? Mon dieu !*

Aiko arriva près de lui et sans s'en rendre compte commença à ramasser les affaires. Puis elle lâcha tout et s'éloigna de quelques pas.

_Tu aurais pus te faire mal.

L'agoraphobe avait envie de partir mais elle ne voulait pas laisser seul le garçon. Quoique comme il avait dit qu'il n'avait rien...

_Je suis désolée mais je ne peux pas t'aider à te relever...Je..Vraiment, désolée.

Puis à nouveau cette chaleur qui s'empara d'elle. Aiko était devenue inconsciente de se qui se passait. La Aiko 2 , s'approcha de Yanhsee, lui tendit sa main et le releva.

_'Faut faire plus attention la prochaine fois mon grand.

Puis elle remit sa guitare en place sur son épaule et remonta les escaliers :

_Dêpêche-toi !

Mais Aiko 2 l'attendit tout de même, le temps qu'il ramasse ses affaires. Puis le temps qu'il fasse ça, la fille lança :

_Au fait, moi c'est Ai .

Autant le dire, Aiko n'était plus elle-même.

Yanhsee attrapa la main d'Aiko et se releva. Puis, il se mit a ranger le reste de ses affaires, repris ses valises avant de voir Aiko qui l'attendait, la guitare a l'épaule.

Au fait, moi c'est Ai .

Yanhsee fut troublé par le sourire qu'elle venait de lui faire. Et, c'est vrai qu'il ne connaissait pas son prénom. Bon, il faut dire aussi qu'il est tres naïf et simplet donc forcement, sa aide pas. Et, qu'il n'hesiterais pas a suivre une inconnue.

"Enchanté Ai." Lui repondit il en souriant.

Sur ce il prit ses affaires et la suivat en direction des chambres,en montant les escaliers et en faisant bien attention de ne pas tomber cette fois ci, le coeur léger et plein d'entrains.

Puis pendant qu'elle marchait Ai sentit la chaleur disparaître de son corps. C'est Aiko qui se réveilla.

*Ne ? Qu'est ce qui s'est passé ? Je suis où là ?*

Aiko se retourna et vit Yanhsee derrière elle. Elle avait entendue les derniers mots qu'il avait prononcé : "Enchanté Ai."

*Ai ? Mais c'est Aiko moi et puis on s'est déjà présentés...*

Décidément, les gens étaient bizarres...Puis cette histoire de nom tracassait Aiko, elle demanda donc :

_Pourquoi tu m'a appelé Ai ? Je...C'est Aiko mon prénom.

La jeune fille s'arrêta, quelques mètres en avant bien sûr, histoire de ne pas être trop près du jeune homme, et le regarda :

_Il vient de se passer quoi là ?

Vu qu'il avait déjà oublié son prénom, Aiko doutait qu'il était en mesure de lui répondre mais bon...Et puis, elle se sentait bizarre. Tout de suite parès qu'elle est ressentie une chaleur en elle, elle perdait conscience et ne se réveillait que plus tard et la mémoire effacée.

*Je...Je suis complétement perdue...*

Yanhsee s'arrete net en entendant parler Aiko. Puis il se demanda si notre jeune amie n'était pas schyzophrene, ou juste lunatique.

"Heu, il y a un instand, tu m'as dit que tu t'appelais Ai! Pourquoi c'est pas le cas?"

Yanhsee semblait completement perdu. Certe, il est simple d'esprit, mais quand même, il n'as pas rêver au dire de la jeune fille. Il remarqua également qu'elle avait repris ses distances par raaport a avant.

"Heu, en fait je suis perdu et tu m'as proposer de m'aider car je ne trouve pas les chambres."

Yanhsee ne savait plus ou se mettre, était il en train de devenir fou? Non, il ne le croit pas, mais quand même toute cette histoire est tres louche. Il s'approcha doucement, pour ne pas effrayer Aiko, mais bon, Yanhsee reste quelqu'un d'assez incomprehensible dans ses actes.

"Et, heu, donc, ben tu me montrais le chemin des dortoir, et je suis tomber dans les escaliers et tu m'as aider a me relever et, heu, ben voila, je crois que c'est a peu près tout."

Aiko n'en revenait pas ! Elle l'avait touché ! Elle se recula un peu plus. Mais elle avait vraiment perdu la boule alors !

_Désolée..Je ne me souviens de rien..

Puis à nouveau cette étrange chaleur. Et c'est Ai qui se réveille.

_Mais je sais ça ! J'étais là ! T'es un marrant toi, allez, on y va, tu vas rester ici à me regarder comme ça nan ?

Ai rigola. Elle se montrait extravertie et très sûre d'elle et elle savait qu'elle embrouillait Yanhsee, ça lui plaisait.

_Bah pourquoi tu fais cette tête ? T'as l'air à l'Ouest ! 'Faut dormir la nuit mon grand !

Encore un éclat de rire. Si Ai continuait comme ça, elle allait exaspérer le garçon. De toute façon elle s'en foutait, elle voulait manipuler les gens c'est tout. C'est tout ? Non bien sûr, elle voulait aussi devenir populaire mais ça, c'était pas sûre qu'elle y arrive. Hypocrite, exaspérante,égoïste, tous ces adjectifs qualifiaient Ai. Tout le contraire d'Aiko, du moins en partie.

*De toute façon, Aiko ne sait pas se défendre, 'faut que je le fasse à sa place..*

Voilà pourquoi Ai était apparue. La popularité au fond, elle s'en fichait un peu comme même, c'était surtout Aiko qui l'importait. Cette fille si fragile avait besoin de quelqu'un et cette personne était....AI ! Bien sûr..u__u.Cette dernière reprit sa marche d'un pas léger vers les dortoirs.