Présentation du personnage.
Nom : Sanada
Prénom : Aiko
Sexe : Féminin
Age : 16 ans
Origine(s) : Japonaise
Classe : 1ère année
Section : (uniquement pour les élèves de 2ème et 3ème année)
Option(s) : (uniquement pour les élèves de 2ème et 3ème année, facultatif)Groupe : Gothique
Physique : Aiko n'est pas très grande, et pas très grosse non plus, à cause de malnutrition durant ces dernières années. Donner sa taille et son poids exacts, m'est impossible. Approximativement, cela donne : 1m56, 39 Kg. Elle est donc très mince, voire maigre dut au manque de nourriture. Ses yeux sont d'un bleu comme les mers du sud. Ses cheveux souvent en bataille, n'ont pas une couleur définie, disons qu'ils sont noirs et voilà. Parfois, ils se mettent à boucler mais pas la frange. Poitrine peu développée. Quelque chose de très important : Aiko est borgne. L'oeil caché est décrit dans l'histoire et aussi la raison de ce handicap.
Caractère : Si je dévoile tout le caractère d'Aiko, le secret n'est plus et c'est embêtant. Voici une facette de son mental : Jeune fille dite "soumise" par tous les gens y compris ses parents. Peu déterminée à part peut être pour protéger son oeil et jouer de la guitare. Solitaire, elle n'aime aucune compagnie que ce soit d'animaux ou d'humains. Timide, c'est aussi une fille réfléchie. Elle aime travailler, ou du moins aimait travailler. Un détail qui d'ailleurs n'en est pas un, Aiko est agoraphobe. Tout cela est dut à son enfance particulièrement violente. Certaines personnes, ont du mal à croire à ça, à ce que as vécu la jeune ado. L'autre facette cachée d'Aiko, ne sera dévoilée que dans les RP. Vous vous rendrez vite compte que en plus d'être agoraphobe, la fugitive a une autre maladie. Elle se referme souvent sur elle-même, de peur du jugement des autres.
Histoire : Aiko a 7 ans à ce moment là de l'histoire. Déjà 2 ans depuis son accident à l'oeil. Depuis, elle porte un bandeau pour le cacher. Personne n'a vu son oeil depuis l'incident. Nombre de personnes ont essayé de lui faire retirer mais c'est la seule chose à laquelle Aiko peut se montrer ferme. Du moins pouvait se montrer ferme. C'est la rentrée en primaire. La petite fille à peur, peur du regard des autres mais aussi de ce qui pourrait se passer. Qui voudrait parler avec elle ? Une fille borgne, timide et soumise ? Personne bien sûr. Le gens ne sont pas fous. C'est l'appel des élèves pour aller dans les classes. Aiko se retrouve dans la pire. Sur 23 élèves, 13 garçons, de futures racailles, et 9 filles, qui deviendront des petites pestes. Puis une fille, une élève à part, Aiko, 7 ans, borgne, qui ne s'intéresse à rien sauf à essayer d'avoir des amis.
1er jour de classe : Un enfer, pour la petite, un paradis pour les autres. Tout le monde se connait depuis la maternelle, tout le monde est ami, tout le monde s'aime sauf....Aiko bien sûr. Nouvelle des grandes vacances, pas chipie pour un rond, ni interréssée par les gars, c'est quelqu'un à part dans cette classe. Mais la maîtresse ne s'en rend pas compte et est satisfaite de l'ambiance de la classe. Viens l'heure de la récréation. Un moment très attendu par tout le monde sauf par Aiko. Se faire taper, cracher dessus, tout ça, elle en a plus que peur. Dans la cour, la petite gothique tente quelques approches mais se fait jeter directement. La fille borgne trouve un endroit où se cacher, où personne ne peut l'atteindre.
Vraiment ? Non bien sûr, une bande d'écoliers mals lunés s'approchent. Les insultes fusent, les crachas se multiplient à ses pieds, et un, s'en va rejoindre ses cheveux. La petite écolière pleure, mais ne hurle pas, ne va pas chercher les maitresses dans la cour. Elle reste là, à écouter tous ces propos blessants. Même scénario chaque jour, puis vint le temps de rentrer au collège.
Sixième. Les nouveaux, les souffres-douleurs. Aiko en première.
Et un jour, c'est plus que l'enfer, elle est assise dans l'herbe de la cour, un cercle s'est formé autour d'elle. Que vont-ils faire ? Tout d'abord, tout ce qu'elle a dus endurer toutes années. Ces choses si blessantes. Puis quelqu'un a osé. Osé l'approcher et par derrière, lui enlever son bandeau......Aiko hurle :
_Rends le moi !!! Tu n'as pas le droit de me l'enlever !! RENDS CA !!!
Que de cris, que d'éclats de rire. L'indifférence des autres, des adultes, sur une enfant soumise aux autres.
Aiko se relève. En vain, quelqu'un lui fait un croche-patte et la maintient au sol. Pourquoi personne ne voit cela ?
La collégienne hurle mais on lui plaque une main sur la bouche. Puis on lui fait relever la tête. On crache :
_Montre ton oeil !
Ses cheveux sur le visage, elle ne voit rien et on ne peut voir son oeil.
Une personne écarte ses cheveux mouillés de larmes, saisi son menton et l'oblige à lever la tête.
Elle crie :
_Voilà ce que cache la borgne !!
Vous voyez ct' horreur !
Voilà ce que voit les gens voient :
Une pupille blanche. Entièrement voilée, abimée. Quelqu'un s'approche et demande :
_Qu'est ce qui t'es arrivé la naine ?
_.....
_Reponds !
_Je...Je....
_T'as perdu ta langue ?
_Ca vous regarde pas !
_OH que si !
Un coup de pied dans le tibia. Un élan de douleur. Une réponse :
_Un accident.
_Quel genre ?
_On...On....m'a....blessée.
_MAIS ENCORE PUTAIN !
Un sursaut de frayeur. Un tremblement.
_On m'a...planté un cure-dent...deux fois...dans l'oeil.
Un éclat de rire général.
_AH AH AH AH AH ! LA SOUMISE !
_Je...je...ne..suis pas...soumise.
_Oh que si ! Et maintenant dégage !
On lui a prit son bandeau,et sa fierté qui était déjà bien entamée .
Le soir même l'ado gothique s'enfuit de chez elle. Pour aller où ? Nul part. Vagabonner et advient ce qui adviendra. Munie de sa guitare sèche et d'un manteau, la fugitif vole. Argent, bouffe tout ce qui est utile. A 14 ans, la jeune fille est encore dans la rue. Ses cheveux sont longs, emmêlés, son look a changé. Vêtement usés, pas chers, des chaussures trouées, tout est sale. Une chose n'a pas changé, son bandeau. Ses cheveux le cache mais il est toujours présent.
Puis un jour, l'année de se 16 ans, Aiko découvre une école. Elle tente sa chance avec Lucy, sa guitare, mais surtout avec sa voix d'ange.
Tant pis des moqueries, des insultes. IL y a un endroit pour jouer et pour dormir. C'est tout ce qui importe. Un sourire figé aux lèvres, Aiko entre dans l'école. Quelque chose à changé en elle durant ses années dans la rue. Mais quoi ? Là est la question. Peut-être le découvrirez vous, si vous avez le courage d'approcher la lycéenne. Pensez donc à son bandeau.
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